La question de l'équivalence des diplômes est une vieille histoire à laquelle je suis sûr que mon unique lecteur régulier est très sensible. Arrivé au rang fort estimable de docteur on a l'impression, de loin, qu'on a fait le tour de la question. A part sans doute la possibilité d'encadrer des thèses ou de décerner des doctorats. Je n'y connais pas grand chose mais je suis sûr que nombre de jouebistes sont familiers de la question.
C'est à eux que s'adresse ce post. Une fois arrivé au niveau stratosphérique évoqué supra, on peut avoir l'illusion que plus personne ne viendra se préoccuper de la notion d'équivalence en matière de diplômes. Qu'on se détrompe, il y a encore un cas, peu fréquent il faut l'avouer, ou subsistent des équivalences d'un niveau encore plus élevé. Et théoriquement c'est le nec plus ultra.
C'est là qu'intervient le code général des impôts. L'article 92A vient fort à propos exonérer d'impôts sur le revenu les sommes gagnées au titre de la récompense ultime qu'est le prix Nobel. Ca devient fun avec le 2° de cet article, qui prévoit la notion de récompenses équivalentes. La liste figure à l'article 39A de l'annexe 2 du CGI.
A part le côté gag de la notion d'équivalent au prix Nobel, cet article a le bon goût de nous rappeler que le soi-disant "prix Nobel d'économie" n'en est pas un, mais juste un équivalent. Ce qui, d'un autre côté, n'enlève rien aux lauréats des autres prix figurant dans la liste, dont j'avoue humblement en avoir parfois découvert l'existance.
Commentaires :
hoho !