La gripe "grouîk grouîk", dite "A", "H1N1" ou autres, aura eu comme vertu de permettre l'expression au grand jour de la connerie humaine, à un niveau en général réservé au cercle privé, quand c'est pour rire, ou au monde de l'entreprise quand ça se prend au sérieux.
Il n'est pas question ici de lister les diverses dérives liberticides ou autres confirmation d'un retour à marche forcée vers le XIXème siècle de nos gouvernants, mais d'évoquer deux exemple récents dont on m'a parlé.
Le premier est le cas d'une école primaire dont les élèves, le jour de la rentrée, se sont vus intimer l'ordre de venir en classe avec des vêtements à manches longues. Le rapport immédiat avec la pandémie actuelle n'aura pas échappé à nos lecteurs les plus perspicaces. Pour les autres, il s'agit bien évidemment d'inciter lesdits élèves à éternuer, non pas dans leurs mains, mais en direction de leurs poignets. Protégés par les manches de leurs vêtements, nos jeunes amis conserveront les mains propres et pourront continuer à se livrer à des combats sans merci dans la cour de récré sans risque de contamination.
Le second se déroule dans une "entreprise", c'est dire si les choses y sont importantes. Une directive nationale, concernant un nombre très conséquent de personnes, y proscrit désormais de faire la bise aux dames (et réciproquement mais là n'est pas la question) ou de se serrer la main.
Je suppose que mes innombrables lecteurs ont eux aussi une contribution à apporter à ce modeste début de liste. Merci à eux de contribuer à mon éducation en matière de prophylaxie.
Commentaires :
Jusqu'ici tout va bien...