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De bruit et de fureur
--> Nul comme titre, non?

Vendredi soir, mes adieux au Zénith.

Evidemment je n'étais pas sur scène, mais dans la salle, à me faire détruire les tympans. C'était ignoble, tout ce qui passait, ou presque, était méconnaissable. A croire que la seule préoccupation artistique des gens aux manettes était de respecter la dose de kW prévue. Etant probablement complètement sourds, ces pauvres gens doivent bien se raccrocher à une mesure de leur travail pour savoir où ils en sont. Autour de moi j'ai vu des gens passer tout le concert à se boucher les oreilles. Jamais je n'avais eu droit à un tel niveau de saturation, de distorsion. L'électronique saturait, la salle saturait, les oreilles saturaient.

J'avais déjà eu droit à un traitement similaire dans cette salle il y a quelques années (quoique pas à ce point-là) et en avais gardé un mauvais souvenir. Plus jamais je ne remettrai les pieds dans cette salle.

Pour le reste les Wampas ont fait du Wampas. Et Madness a assuré au-delà de ce que j'espérais, en qualité mais pas en quantité. Quitter la salle au bout d'une heure et quart, soit à peine plus que la première partie, c'est franchement limite. Programme minimum d'un groupe que j'écoute régulirement depuis 30 ans.

Au final bilan très mitigé. Qu'on remplace Madness par à peu près n'importe qui d'autre et c'était le zéro pointé. J'avoue que je ne sais pas quoi penser du concert de vendredi.

Ecrit par schlopotok, le Dimanche 16 Mai 2010, 12:24 dans la rubrique Bruits.

Commentaires :

sarah-k
18-05-10 à 16:00

Au Zenith

Le titre n'est pas nul mais me fait plutôt penser au film de Jean-Claude Brisseau.
Je vois le Zenith de ma fenêtre au loin avec ses lueurs rouges.
Perchée sur les hauteurs de Paris 19, les sons ne parviennent pas jusqu'à moi.
la dernière fois que j'ai mis les pieds dans ce lieu, c'était pour voir Dylan, le son était mauvais , le Zimmerman avait beaucoup vieilli et je n'entendais pas très bien ce qu'il chantait.
Alors, le soir, je regarde de ma fenêtre les lueurs rouges du zenith et me dis que l'on pourrait en effet sortir de sa discothèque un vinyle de Madness et l'écouter ! (ré-écouter)