C'est décidé : ce matin je me fâche avec un lecteur. Désolé, les trios piano-violon-violoncelle de Brahms c'est pas trop mon truc. L'ami Johannes va inonder ce catalogue au rayon musique de chambre, mais pas avec ces trios-là, et notamment pas avec le premier d'entre eux. Le premier thème est très joli, la suite est pas mal, mais tout celà m'ennuie un peu. Rien à signaler chez les viennois habituels, anciens ou modernes.

L'opus 8 est une histoire de cordes.

Une fois n'est pas coutume, il va y avoir du baroque. D'accord, c'est archi-rabaché, on l'entend dans tous les ascenseurs, c'est dans plein de films, de pubs. Pire, on l'entend sur TF1. D'accord, ce ne sont que 4 concertos pour violon sur un catalogue kilométrique comme on le faisait à l'éopque (255 numéros). Mais quand même, je ne peux décemment pas faire l'impasse sur les 4 saisons. Désolé, ça ne se reproduira pas.

Beaucoup plus intéressant, car très injustement méconnu, est l'opus 8 de Zoltan Kodaly. L'un des tubes de Janos Starker, qui a enregistré cette extraordinaire sonate pour violoncelle seul au moins 4 fois ; essayer de trouver la version autrefois éditée par Delos. Impossible de décrire de la musique, disons juste que les plus timides peuvent s'y aventurer sans risque d'écorcher leurs oreilles. Ils y trouveront une inventivité incroyable, et quelques passage d'une virtuosité stupéfiante, notamment vers le milieu du troisième mouvement.